Collection Père fouettard Corporation
Notre critique et notre avis sur l'abonnement manga Père fouettard corporation.
Au Japon, c'est la crise. Pas facile d'avoir un boulot quand on n'a pas de diplôme. Miharu Hino, 22 ans et abonné aux CDD pourris, en sait quelque chose.
Et le Père Fouettard, vous connaissez ? Celui qui se balade à Noël avec un fouet et un grand sac pour y plonger les vauriens. Miharu s'apprête à faire sa connaissance.
Bien loin d'être un affreux moutard, notre héros se retrouve malgré lui au fond du sac du père Fouettard, en route pour le pôle Nord ! Il y découvre le véritable visage de Noël, plus proche d'une multinationale peu scrupuleuse que d'un atelier coquet. La petite entreprise du Père Fouettard ne connaît pas la crise.
La féérique entreprise du Père-Noël, tombée exclusivement aux mains du Père Fouettard (découvrez pourquoi en suivant l'abonnement manga Père fouettard corporation) n'a plus rien de féérique : il s'agit d'une grosse multinationale, avec tout ce qui s'ensuit. Une mascotte de Noël, des salariés bien payés mais ne vivant que pour l'entreprise (ils y dorment, se réveillent Noël, s'habillent Noël...), la fabrication des jouets qui a des allures d'usine avec travail à la chaîne où les lutins ont une manière bien à eux de construire les cadeaux, le système d'observation des enfants (pour voir s'ils sont sages ou non) qui a surtout des allures d'espionnage de la vie privée... Le véritable visage de Noël n'est pas franchement mignon, et la manière dont la mangaka l'a pensé fait très facilement sourire, voire un peu grincer des dents parfois !
Visuellement, ça fonctionne bien, on trouve ses marques assez vite. On retrouve un trait similaire aux Vacances de Jésus et Bouddha, qui joue surtout sur les personnages, leur design et leurs expressions régulièrement décalées (entre autres, les yeux souvent "ébahis" de Miharu).